Éditions
Les nouveautés

de Thierry Frémaux
« J’ai prévenu tout le monde, j’ai dit que j’allais traîner partout. On m’a montré comment fonctionne le complexe tableau électrique qui ressemble à un ready-made de Duchamp, on a coupé les alarmes et j’ai proposé qu’on avertisse le commissariat d’arrondissement : si quelqu’un les sonne pour s’émouvoir de la présence d’un rôdeur, que personne ne s’inquiète, ça serait moi. »

Postface de Sarah Tavernier et préface de Thierry Frémaux
"Il est difficile de faire le tri dans ses souvenirs, de séparer ceux qui vous ont marqué, que vous avez vraiment vécus, de ce que l’on vous a raconté par la suite et qui vous a influencé. Comment savoir vraiment si, à force de les évoquer, vous ne les avez pas enjolivés ? Jean Aurenche me disait que, parfois, il ne savait plus si les souvenirs qu’il racontait étaient réels ou s’il ne les avait pas peu à peu développés, voire imaginés à force de les relater, de vouloir les partager, les valoriser...

Quelques hypothèses sur Françoise Dorléac
Un livre d'Aurélien Ferenczi
Le mystère Françoise Dorléac, c'est la trajectoire-météore d'une jeune femme de son temps, sans doute même en avance, reflet d'une feinte insouciance, aujourd'hui disparue. Ce livre en forme d'exercice d'admiration cherche à raconter l'avènement de cette petite fille du 16e arrondissement. Moderne ? En tout cas on guette sa trace chez les actrices d’aujourd’hui, surtout celles qui sont intenses et fragiles.

Scénarios édités, présentés et annotés par Thibaut Bruttin
Après Audiard-Simenon, Audiard-Simonin et Audiard réalisateur, ce quatrième volume se concentre sur le duo formé par Michel Audiard et Jean Herman. Quand Philippe de Broca l’invite à écrire les dialogues de L’Incorrigible (1975), Michel Audiard “saute sur l’occasion” de retourner à son métier originel et connait une reconnaissance croissante dans le monde des lettres et dans celui du cinéma, jusqu’à obtenir un César en 1982.
Jean Herman (1933-2015) ne peut être dissocié de ce retour en forme. Au milieu des années 1970, le réalisateur d’Adieu, l’ami publie Billy-Ze-kick sous le pseudonyme de Jean Vautrin et s’impose comme une des figures du néo-polar. Entre Michel Audiard et Jean Herman, entre le “petit cycliste” et son désormais voisin de Dourdan, s’établit une collaboration au long cours sur une douzaine de scénarios.
Trois scénarios sont ici édités, présentés et annotés pour s’approcher au plus près de l’acte créateur et retracer le cheminement du projet, depuis le choix du sujet jusqu’au film achevé : Flic ou voyou (Georges Lautner, 1979), L’Entourloupe (Gérard Pirès, 1980) et Garde à vue (Claude Miller, 1981).

de Virginie Apiou
Dans cet essai littéraire en forme d’exercice d’admiration, Virginie Apiou met en lumière les multiples facettes de l’une des actrices les plus fascinantes du cinéma français et tente, à travers l’évocation de sa filmographie, de sa vie et de son combat féministe, de cerner le “mystère Seyrig”.
D’après Delphine Seyrig est un récit à l’instant présent, une réponse possible à cette question : en quoi découvrir ou redécouvrir Delphine Seyrig, comédienne, activiste, icône de la mode, propriétaire de chats, réalisatrice… éclaire ce que nous sommes aujourd’hui, les femmes comme les hommes ?
Éditions Institut Lumière / Actes Sud

de Thierry Frémaux
Avec ce journal, tenu sur une année entière, d’une clôture à une autre du Festival de Cannes, Thierry Frémaux nous convie au cœur des préparatifs de la plus belle fête de la planète cinéma. On y croise forcément les artistes, acteurs, scénaristes et réalisateurs, mais aussi et surtout ceux qui constituent les rouages d’un événement nécessitant une précision d’horlogerie suisse : les équipes techniques, le jury, les producteurs, ou encore les critiques qui semblent parfois détenir la vie d’un film entre leurs mains – ou tout du moins sa vérité. (Note de l’éditeur)
Éditions Babel

De Thierry Frémaux
Ce texte est une magnifique ode à l’amitié entre deux hommes de générations différentes qui se reconnaissent dès leur première rencontre à l’Institut Lumière.
Anecdotes, portraits, scènes vécues, voyages en commun aux États-Unis et ailleurs : cet exercice d’admiration, ce « tombeau », cette biographie intime mêlée d’autobiographie, finissent par dessiner une vaste fresque collective, tant la fascination pour un être particulier à ce point avide du monde rejoint ici l’universel. (Note de l’éditeur)
Éditions Grasset et Fasquelle
Collection Institut Lumière / Actes Sud
Pour la mémoire du cinéma et le plaisir de la lecture, l'Institut Lumière et l'éditeur Actes Sud publient des livres de cinéma avec des intentions éditoriales exigeantes : le rare et le méconnu, les avant-gardes et les causes perdues, dans le cadre d'un geste patrimonial audacieux, à l'écart des dogmes historiographiques rebattus.

Scénarios écrits avec Jean-Marie Poiré
Trois scénarios édités, présentés et annotés par Thibaut Bruttin
Après Audiard-Simenon puis Audiard-Simonin, ce troisième volume se concentre sur le duo formé par Michel Audiard et Jean-Marie Poiré, découvrant une nouvelle facette d’Audiard avec l’étude de trois films : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (1968), joyeux acte de naissance de Michel Audiard réalisateur ; Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (1971), série noire humoristique qui sera son premier échec commercial ; et Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974), satire sociale vacharde et avant-dernier projet mis en chantier par Michel Audiard.
Le présent recueil a pour ambition de montrer les auteurs au travail : les scénarios, qui divergent parfois sensiblement du film, sont accompagnés d’un appareil critique et d’une présentation qui permettent de retracer le cheminement du projet, depuis le choix du sujet jusqu’au fi lm achevé. Des photographies et les revues de presse de l’époque viennent compléter l’ensemble.

De Jacques Prévert à Patrice Chéreau
Par Corinne Bacharach
L’histoire commence par un coup de foudre. Celui de Marguerite Leibowitch pour les textes de Jacques Prévert. Séduite par son écriture, elle rencontre le poète en 1934 et intègre le groupe Octobre. Il la recrute comme assistante, cette collaboration marquant pour celle qui deviendra Margot Capelier le début de “sa vie de cinéma”. Grâce à la pertinence de son regard, à sa curiosité, à son amour pour les comédiens, elle va inventer un métier qui n’existe pas encore en France, celui de directrice de casting. Elle révélera de nombreux talents dont Michael Lonsdale, Isabelle Huppert, Irène Jacob, Juliette Binoche, Maria de Medeiros ou Lambert Wilson. Ses conseils deviennent indispensables aux plus grands réalisateurs de son époque, de Fred Zinnemann à Gérard Oury, en passant par Joseph Losey, Roman Polanski, Patrice Chéreau et tant d’autres. Margot n’était pas une star, mais elle est devenue une légende.

de Gilles Grangier
Artisan consciencieux, amoureux de son métier, le cinéaste Gilles Grangier était une mémoire vivante du cinéma en France. Il nous fait partager son histoire par mille et un détails et de nombreuses anecdotes sur ses amis comédiens.
Il a connu Raimu, Harry Baur, Pierre Brasseur, Henry de Monfreid. Il a fait tourner Georges Guétary, Bourvil, Louis de Funès, Fernandel, Arletty, Jeanne Moreau, François Périer, et bien sûr, Jean Gabin, qui est devenu son meilleur ami. Il a présenté Michel Audiard à Gabin, a réuni fernandel et Bourvil, a signé quelques-uns des plus gros succès du box-office français (Le Cave se rebiffe, La Cuisine au beurre).
Il est aussi l’auteur de quelques chef-d’œuvres méconnus (Danger de mort, Le Désordre et la nuit) qui lui ont valu l’estime de cinéastes comme Alain Corneau ou Bertrand Tavernier, entre autres.

Trois scénarios présentés et édités
par Franck Lhomeau
Lorsqu’ils associent leurs talents au début des années 1960, Michel Audiard et Albert Simonin comptent chacun une production cinématographique déjà florissante. Mais c’est ensemble que ces maîtres de l’adaptation et du dialogue signent trois longs métrages qui figurent parmi les plus importants de leur filmographie : Le Cave se rebiffe (1961) de Gilles Grangier, Les Tontons flingueurs (1963) de George Lautner, Mélodie en sous-sol (1963) d’Henri Verneuil.
Le présent recueil a pour ambition de montrer les auteurs au travail : les scénarios, qui divergent parfois sensiblement du film, sont accompagnés d’un appareil critique et d’une présentation qui permettent de retracer le cheminement du projet, depuis le choix du roman jusqu’au film achevé. des photographies et les revues de presse de l’époque viennent compléter l’ensemble.

Entretiens avec Yorgos Archimandritis
de Théo Angelopoulos
Dans cet ouvrage qui reprend ses entretiens avec l’écrivain Yorgos Archimandritis diffusés sur France Culture en 2009, le réalisateur raconte son enfance, sa découverte de la poésie avant celle du cinéma, le putsch des généraux en Grèce et son exil en France quand il était encore étudiant, son rapport au voyage et au processus de création cinématographique.
Publiés pour la première fois, ces échanges sont le reflet d’une parole aussi rare que précieuse. L’auteur du Pas suspendu de la cigogne (1991) et du Regard d’Ulysse (1995) y montre un visage nouveau et inattendu.

Trois scénarios présentés et édités
par Benoît Denis
Un livre édité à l'occasion du centenaire Michel Audiard dans la collection Institut Lumière/Actes Sud en collaboration avec Jacques et Stéphane Audiard. On le sait peu, mais Michel Audiard est l’auteur qui a le plus adapté Georges Simenon au cinéma. Entre 1956 et 1962, il a collaboré à pas moins de six films tirés de l’oeuvre de l’écrivain belge. Ce volume donne à lire les scénarios de trois de ces adaptations, dont Audiard fut à la fois le coscénariste et le dialoguiste : Le Sang à la tête de Gilles Grangier (1956), Maigret tend un piège de Jean Delannoy et Le Président d’Henri Verneuil (1961). Série dirigée par Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier

Par Luc Béraud
Pierre Lhomme était un magicien de la lumière naturelle. Chef opérateur emblématique, il travailla avec les plus grands réalisateurs du cinéma français : Alain Cavalier, Chris Marker, Robert Bresson, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Claude Miller, Jacques Doillon, ou Marguerite Duras… Luc Béraud l’a rencontré en 1972 sur le tournage de La Maman et la Putain de Jean Eustache, alors qu’il était premier assistant. Depuis et jusqu’à sa disparition en juillet 2019, leurs routes se sont croisées souvent. Série dirigée par Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier

de Bertrand Tavernier
Salué par la critique et les passionnés de cinéma, le livre monumental de Bertrand Tavernier est réédité !
Réédition de l'ouvrage épuisé de Bertrand Tavernier avec une préface inédite pour l'édition 2019.

de Bertrand Tavernier
Conversation avec Thierry Frémaux
Post-Scriptum à Amis Américains
Publication en volume indépendant, et en version plus longue, de la conversation que Thierry Frémaux a menée avec Bertrand Tavernier pour ouvrir la nouvelle édition d’Amis américains.

Conversations avec Michel Ciment
Konchalovsky appartient à la génération des années 1960, la plus brillante du cinéma soviétique depuis celle des années 1920, qui, profitant du dégel Khrouchtchevien, allait redonner tout son éclat au cinéma de son pays. Ni dissident, ni courtisan, ni partisan, il croit à l’indépendance et à la liberté des individus et s’est construit en ennemi juré de tous les systèmes.