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Ciné-concerts à l'Auditorium de Lyon
Depuis 2000, l'Institut Lumière et l'Auditorium-Orchestre national de Lyon proposent chaque saison un programme exceptionnel de ciné-concerts, s'imposant comme un partenariat unique en son genre dans le monde. Un programme qui permet de découvrir les plus grands films de l'histoire du cinéma muet, avec accompagnement musical en direct dans la grande salle de l’Auditorium. L'occasion de venir écouter l'Orchestre national de Lyon jouer les partitions d'origine de films muets, quand celles-ci existent, ou des compositions récentes – et parfois inédites – créées par les plus grands noms de la direction d'orchestre, spécialistes des ciné-concerts. Ou, pour certains films, profiter du somptueux orgue Cavaillé-Coll ou de formations contemporaines. Depuis quelques années, le programme s'enrichit de projections de films sonores ayant marqué par leur musique, dont la partition est jouée en direct par l'Orchestre national de Lyon.
Un partenariat Auditorium-Orchestre national de Lyon / Institut Lumière.
Avec le soutien de la SACEM.
de Rupert Julian (The Phantom of the Opera, États-Unis, 1925, N&B, 1h35)
Inspiré par un feuilleton de Gaston Leroux, le film muet de Rupert Julian met les nerfs des spectateurs à si rude épreuve qu’il était prévu, à sa sortie, d’administrer des sels aux malheureux évanouis. Extraordinaire performance de Lon Chaney. Frissons garantis !
Ciné-concert à l’orgue :
David Cassan à l’improvisation à l’orgue redonnera vie à ce chef-d’œuvre du cinéma fantastique muet.
(1h45, avec entracte)
Autour de la partition ambitieuse des Temps modernes, de son emblématique chanson Smile, et avec des extraits des grands titres de Charlie Chaplin, l’Europäische FilmPhilharmonie a bâti un ciné-concert organisé en séquences, comme un opéra, pour exalter l’œuvre du maître.
Ciné-concert avec Orchestre national de Lyon :
Concert par les musiciens de l’Orchestre national de Lyon dirigé par le fidèle Frank Strobel.
de Allan Dwan (The Iron Mask, États-Unis, 1929, N&B, 1h40)
Dernier film de cape et d’épée de Douglas Fairbanks (dont on entend pour la première fois la voix à l’écran, dans le prologue du film), Le Masque de fer est une fresque politique haute en complots et en trahisons. De quoi aiguillonner l’inspiration du collectif lyonnais Arfi, à cheval entre jazz et musiques expérimentales, pour ce spectacle dont l’Auditorium a la primeur.
Ciné-concert avec l'Arfi (Association à la recherche d’un folklore imaginaire) :
Concert par le collectif lyonnais Arfi, à cheval entre jazz et musiques expérimentales.
Un ensemble coloré de quinze musiciens s’empare de cette grande fresque politique sur fond de complots et de trahisons, qui interroge aussi notre monde contemporain.
