Ciné-club

avril > mai 2025

À Lyon, ville natale du Cinématographe, l’Institut Lumière joue son rôle de musée vivant et propose tous les jours une visite permanente de l’histoire du cinéma à la Villa.

 

Des classiques en noir et blanc et en couleur, issus des catalogues Park Circus, Warner, Pathé, Tamasa, Les Acacias. Bienvenue aux séances ciné-club !


Au programme


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Le Portrait de Dorian Gray

d’Albert Lewin 
(The Picture of Dorian Gray, États-Unis, 1945, 1h50, N&B)

Londres, 1886. Un dandy (George Sanders) convainc le séduisant Dorian Gray, dont on peint le portrait, de mettre son aimée à l’épreuve… Une superbe adaptation de Wilde, une plongée dans l’Angleterre victorienne, gangrénée par les tabous et les codes moraux.
 

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La Rivière sans retour

d’Otto Preminger 
(River of No Return, États-Unis, 1954, 1h31, coul.)

1875. Odyssée à bord d’un frêle radeau, avec un ancien repris de justice, son fils, et une chanteuse de saloon... Marilyn Monroe, Robert Mitchum et le CinémaScope : un western envoûtant d’aventure et d’amour.
 


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Le Pont de la rivière Kwai

de David Lean 
(The Bridge on the River Kwai, États-Unis, Royaume-Uni, 1957, 2h41, coul.)

1943, Birmanie. Le régiment du colonel britannique Nicholson, prisonnier du cruel colonel Saito, est affecté à la construction d’un pont. Nicholson refuse… Classique légendaire du film de guerre, primé sept fois aux Oscars. Aussi captivant que complexe.
 

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La Vache et le prisonnier

d’Henri Verneuil 
(France, 1959, 1h59, N&B)

1942. Un prisonnier de guerre français en Allemagne décide de s’emparer d’une vache pour s’échapper et rentrer au pays... Entre comédie et drame, un film touchant et plein de tendresse, un conte d’amitié entre l’homme et l’animal, avec Fernandel inoubliable.
 


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Les Oiseaux

d’Alfred Hitchcock 
(The Birds, États-Unis, 1963, 2h, coul.)

Melanie Daniels se rend à Bodega Bay. Elle veut offrir un couple d’oiseaux à la petite sœur de Mitch, un séduisant avocat… Une merveille de suspense aux effets spéciaux toujours stupéfiants, avec Tippi Hedren sous haute tension tant dans le film que sur le tournage.
 

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Irma la Douce

de Billy Wilder 
(États-Unis, 1963, 2h27, coul.)

Un honnête flic se fait virer après une rafle dans un bordel, où se trouvait… son supérieur. Il trouve refuge auprès d’Irma… Charmant, sexy, surprenant, avec l’excellent Jack Lemmon – dont on célèbre le centenaire cette année –, et Shirley MacLaine.
 


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La Grande vadrouille

de Gérard Oury 
(France, 1966, 2h12, coul.)

Trois officiers d’un bombardier anglais abattu par les Allemands au-dessus de Paris occupée atterrissent en parachute. Deux civils français décident, malgré eux, de les aider… Pléiade de répliques cultes, un monument de la comédie à la française, avec Bourvil et Louis de Funès. 
 

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Bonnie and Clyde

d’Arthur Penn 
(1967, 1h51, coul.)

La folle équipée du couple de gangsters Bonnie Parker et Clyde Barrow... Catalyseur du Nouvel Hollywood, un film révolutionnaire hanté par la violence et la mort, avec Warren Beatty et la sublime et explosive Faye Dunaway.
 


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Le Samouraï

de Jean-Pierre Melville 
(France, 1967, 1h45, coul.)

Jeff Costello, tueur professionnel solitaire, vit à l’écart du monde, qu’il ne visite que pour des “missions” accomplies avec une précision d’automate... Des effets étonnants, un rythme soutenu, l’histoire d’une solitude absolue, un personnage mutique, avec l’interprète melvillien par excellence, Alain Delon.
 

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Les Désarrois de l’élève Torless

de Volker Schlöndorff 
(Der Junge Törless, RFA, France, 1967, 1h27, N&B)

Au début du XXe siècle en Bavière, le jeune Törless intègre un pensionnat réservé aux enfants de l’aristocratie. Il se lie d’amitié avec Beineberg et Reiting, deux adolescents tyranniques… Un récit cruel sèchement adapté par l’un des futurs chefs de file du jeune cinéma allemand qui secoua la compétition cannoise.
 


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Les Choses de la vie

de Claude Sautet 
(France, 1970, 1h25, coul.)

Victime d’un accident de voiture, Pierre se remémore sa vie entre son ex-femme Catherine et sa compagne Hélène, qu’il voulait quitter… Le film le plus féministe de Claude Sautet et sans doute le plus emblématique de sa carrière, avec Romy Schneider et Michel Piccoli.
 

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La Dernière séance

de Peter Bogdanovitch 
(The Last Picture Show, États-Unis, 1971, 2h06, N&B)

1951. Duane (Jeff Bridges) et Sonny (Timothy Bottoms) traînent leur désœuvrement dans une petite ville du Texas... Une chronique sensible de l’Amérique rurale, à la manière d’un western crépusculaire. Joyau spleen du Nouvel Hollywood. 
 


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Profession : reporter

de Michelangelo Antonioni 
(États-Unis, France, Italie, 1975, 2h06, coul.)

Parti en Afrique effectuer des recherches pour un documentaire, le reporter David Locke fait la connaissance d’un certain Robertson, qui lui ressemble étrangement…  Du thriller au road-movie existentiel, un jeu de piste  magistral et d’une modernité absolue, porté par le duo Jack Nicholson/Maria Schneider.