Présenté par Christian Schiaretti, directeur du TNP
(Théâtre National Populaire, Villeurbanne)
A l’occasion de la dernière création au TNP des spectacles Hippolyte de Robert Garnier et Phèdre de Jean Racine, Christian Schiaretti, directeur et metteur en scène présentera Jour de Colère de Carl Theodore Dreyer.
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Jour de colère de Carl Theodor Dreyer (1h37)
Soirée en écho aux spectacles : Phèdre de Jean Racine et Hippolyte de Robert Garnier mis en scène par Christian Schiaretti, présentés au TNP jusqu'au samedi 30 novembre.
Outre les liens entre le schéma du mythe de Phèdre (descendance, trio amoureux,…) c’est aussi la figure de la femme et deux visions qui s’éclairent entre elles qui trouvent un écho dans le film de Dreyer.
L’une où l’âme ne va pas sans le corps, l’autre, (à peine un siècle plus tard, les guerres de religion pacifiées, le royaume mis au pas, l’Académie française instaurée), où la langue tient le corps.
Le cinéma de Dreyer évoque l’une et l’autre, la thématique de la foi, la machine infernale de la tragédie, la figure de la féminité maudite…
A propos d’Hippolyte de Robert Garnier / mise en scène Christian Schiaretti
6 - 17 novembre 2019
Durée : 2h00 — Spectacle TNP
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
De la Grèce antique, l’auteur reprend l’infernal trio : le père Thésée, le fils Hippolyte et la nouvelle épouse du père, Phèdre. Sa volonté est de montrer sur la scène des corps en proie à la violence du Désir et aux jeux du Pouvoir. Pour nourrir son drame, il s’attache à montrer le massacre de l’innocence personnifiée ici par Hippolyte, sourd à l’amour, fuyant les intrigues des hommes et qui vit sans femme. Conçu au XVIe siècle, le théâtre de Garnier a une visée humaniste, il nous tend un miroir, et son tumulte n’est pas sans évoquer le chahut shakespearien.
A propos de Phèdre de Jean Racine / mise en scène Christian Schiaretti
19 - 30 novembre 2019
Durée : 2h00 — Spectacle TNP
Grand théâtre, salle Roger-Planchon
Le destin d’une femme, conduite au suicide par un amour interdit, va inspirer à Racine son chef-d’œuvre. Il y présente sa Phèdre en victime‑coupable. Victime de la vengeance de Vénus qui s’arrange pour qu’elle soit saisie d’un amour impossible envers Hippolyte, le fils de Thésée son époux.
On verra, en vain, la jeune femme tenter de résister.
La tragédie est lancée, en une action, en un temps, en un lieu, selon les règles du XVIIe siècle. Par le rythme parfait de ses alexandrins, Racine excelle à montrer le feu sous la glace.
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