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20h L'Armée des morts de Zack Snyder (2004, 1h40, coul, interdit – de 16 ans)
Ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts-vivants assoiffés de sang et lancés à la poursuite des derniers êtres humains encore en vie...
Pour son premier film, Znack Snyder (300, Watchmen) s'attaquait à un monument en la personne de George A. Romero, le père du film de zombie. Ce coup d'essai fut un coup de maître : détournant les conventions rythmiques du genre (chez lui, les revenants courrent !), son remake de Dawn of the Dead a imposé par son efficacité un nouveau standard, non sans conserver la salutaire ironie de son modèle.
"'L'Armée des morts invente une nouvelle dimension plastique, la négociation d'un virage du figuratif à l'abstraction grâce aux possibilités de trucage offertes par le numérique." Le Monde
"Un remake efficace et réussi, loin des standards hollywoodiens." L'Écran Fantastique
"Zack Snyder (...) a noirci le tableau avec soin." Télérama
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22h15 Dernier train pour Busan de Sang-ho Yeon (2016, 1h58, coul, interdit – de 12 ans)
Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité... Au coeur de la tourmente : un père absent et sa fille.
Du film de monstre (The Host) à l'actioner post-apocalyptique (Snowpiercer) en passant par l'épouvante (The Strangers), la Corée ne cesse de s'affirmer comme le nouvel Eldorado du cinéma de genre. De facture artisanale mais à visée spectaculaire, Dernier train pour Busan enfonce le clou, sous la forme d'un huis-clos en mouvement d'une inventivité et d'une causticité folles.
"Le Sud-Coréen Yeon Sang-ho revigore la comédie d’horreur à coup de répliques mordantes." Libération
"(...) le film dégage une puissance folle. Hyper inventif dans la gestion de l'espace, le conte politique parvient même à émouvoir(...). Une pépite." Première
"Un mix parfait et spectaculaire entre le film catastrophe et le film de zombies." Studio Ciné Live
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© Wild Side
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00h45 [REC] de Paco Plaza, Jaume Balagueró (2008, 1h20, coul, interdit – de 12 ans)
Accompagnée de son caméraman, Angéla, journaliste pour une télévision locale, suit des pompiers de service la nuit. Ils reçoivent l’appel d'une dame qui réclame du secours. Sur place, des voisins très inquiets, alertés par d'horribles cris venant de l'appartement de la vieille dame...
À l'époque où le found foutage n'était pas encore un effet de mode, le duo espagnol Paco Plaza / Jaume Balagueró s'emparait du procédé pour adapter officieusement le jeu Resident Evil. Thriller sous quarantaine aussi poisseux que palpitant, [REC] demeure une expérience de terreur unique en son genre, immersive et impitoyable.
"Une véritable petite bombe qui vous procurera 80 minutes de stress." Mad Movies
"(...) non seulement le film fout une trouille de tous les diables, mais il semble renouveler le genre horrifique dans une de ses résurrections aussi violemment éruptives qu'éphémères." Libération
"À savourer comme un tour de montagnes russes." Positif
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2h30 World War Z de Marc Forster (2013, 1h56, coul, interdit – de 12 ans)
Gerry Lane et sa famille sont coincés dans un embouteillage monstre. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend que la situation est inhabituelle. La ville bascule dans le chaos quand les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et qu’un virus mortel semble se propager...
À l'origine, il y eut World War Z, le livre, une "histoire orale" d'une apocalypse zombie signée Max Brooks et rapidement devenue culte. Délaissant sa structure chorale pour revenir aux bases du genre, Marc Forster en a tiré un blockbuster tout ce qu'il y a de plus trépidant. Fidèle à lui-même, Brad Pitt s'y montre d'une grande justesse de ton.
"Le rythme est impeccable, la musique à ne pas rabaisser, l'interprétation sans faille et, surtout, les effets spéciaux en 3D sont saisissants." L'Humanité
"Le résultat (...) est plutôt enthousiasmant. Avant tout grâce à son rythme frénétique qui ne mollit pas pendant les trois quarts du film où tout va toujours à toute vitesse." Libération
"On est constamment tenu en haleine par cette oeuvre qui retrouve le souffle des premiers zombies pictures en interrogeant le spectateur sur l'état du monde actuel (...)." L'Écran Fantastique
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