Invitation à Tim Robbins

Le mercredi  3 juin à l'Institut Lumière

Alors qu’il met en scène Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare aux Nuits de Fourvière, Tim Robbins fut l’invité de la Rue du Premier-Film pour un hommage à son riche travail d'acteur (The Player d’Altman, Le Grand Saut des Coen, Mystic River d’Eastwood...), mais aussi de réalisateur, scénariste, musicien, et metteur en scène de théâtre.
Entre deux représentations à Fourvière, il est venu évoquer cette polyvalence assumée :  baigné dans la musique depuis son enfance, et de plus en plus attiré par le travail de metteur en scène, malgré un parcours d'acteur qui l'a comblé, il s'est nourri de toutes ces vies. Ce que lui appris son expérience de réalisateur ? "Ne plus jamais être en retard sur les tournages ! "
Comme de tradition, son nom s'est ajouté à la longue liste du mur des cinéastes, rue du Premier-Film, avant la projection de son film La Dernière Marche, qui 20 ans après demeure l'un des films les plus puissants et humanistes sur la peine de mort.

En collaboration avec Les Nuits de Fourvière

Tim Robbins : « La Dernière marche est d’abord un film qui montre ce dont on ne parle pas, qui décrit ce qu’une famille doit affronter quand elle perd un être cher, et leur sentiment mitigé de violence et de compassion. J’ai voulu dire ce que traverse un détenu, un conseiller spirituel, un gardien, un directeur de prison. Il y a tant de secrets et de non-dits derrière les murs d’une prison. Si rien ne va de travers, s’il n’existe aucun problème de conscience, pourquoi a-t-on tant de mal à en parler ? »