Depuis les thrillers indépendants de ses débuts aux manettes des plus gros films américains de la décennie, Christopher Nolan a imposé son style, ses obsessions, et son système de narration, et a enchanté Hollywood, où la créativité semblait avoir déserté. Ses films, puzzles immersifs, Rubik’s cubes jouissifs et explosifs, ont rencontré le succès et fait bouger les règles des genres qu’il a investi, en jouant avec leurs cadres et en dépassant leurs limites. Rétrospective en 7 films, dont son premier moyen métrage, pour le plaisir de revoir son oeuvre comme il se doit : sur grand écran !
Du super 8 à l’Imax :
En moins de deux décennies, l’anglais Christopher Nolan est devenu l’un des hommes forts du nouveau cinéma américain. Il a relancé la franchise Batman, en déshérence depuis Tim Burton, fait tourner Christian Bale, Anne Hathaway, Hugh Jackman, Scarlett Johansson. Amorcé en 1996 avec un budget de 3000 livres, Following mettra plusieurs années à voir le jour. Quelques mois plus tard, il accède à la gloire avec son second film. Porté par Guy Pearce et Carrie- Anne Moss, Memento devient un classique immédiat, un film culte pour une nouvelle génération de spectateurs. Après une nouvelle incursion dans le cinéma indépendant (le thriller Insomnia avec Al Pacino, Robin Williams et Hilary Swank), Nolan se voit confier par Warner le monument Batman, y appose sa patte et en fait un triomphe. Suivent une série de films qui rangent de son côté la critique, les cinéphiles et le grand public : Le Prestige, Inception, Interstellar…
Avec David Fincher, Danny Boyle, les Wachowski, Denis Villeneuve ou Darren Aronofsky, il est à la tête d’une génération d’affranchis, nourrie au cinéma populaire des années 1980, à la SF stylisée de David Cronenberg et aux comic books d’Alan Moore, qui a réparé « l’usine à rêves ».
« Le genre donne un cadre et me stimule. Je vois une série de règles et je me demande ce que je peux tordre, et au contraire, ce que je dois impérativement respecter. Sans contrainte, la créativité se dilue. » Christopher Nolan
De l’Imax au 35mm :
Cinéphile, fervent défenseur de la pellicule et du 35mm, admirateur de Stanley Kubrick, Christopher Nolan a supervisé la nouvelle copie de 2001 : l’odyssée de l’espace et accompagné sa ressortie. Pour les 50 ans du film, cette nouvelle copie a fait l’objet de projections exceptionnelles, au festival de Cannes dans la sélection Cannes Classics et au festival Lumière à l’Auditorium de Lyon en présence de Donald Trumbull, qui a supervisé les effets spéciaux du film. Pour rendre hommage à la cinéphilie de Christopher Nolan et à son travail sur l’oeuvre de Kubrick, trois projections du film compléteront cette rétrospective.
1. Dunkerque – 2. Memento – 3. Interstellar – 4. Insomnia – 5. Le Prestige – 6. Inception
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